Violence


Ce qui nous inquiète

Nous voulons que le gouvernement Canadien finance des programmes pour engager les communautés à s’efforcer de mettre fin à la violence contre les femmes et les filles.

Nous voulons que le Canada finance et développe des services de prévention et de traitement pour les victimes de violence, spécialement pour les femmes et enfants les plus vulnérable de notre société: ceux/celles qui vivent dans la pauvreté, les minorités visibles, les communautés autochtones et les nouvelles immigrantes.



SAVIEZ-VOUS?


Que depuis 10 ans le nombre et la gravité des crimes continuent de baisser (Statistiques Canada).  Le site web de Vic Toews, ministre de la sécurité publique affirme que, « Malheureusement nos rues sûres et nos communautés saines sont de plus en plus menacées par les armes à feu, les gangs et la violence associée à la drogue ».  Ce type d’argument non documenté suscite de la crainte et l’illusion qu’un plus grand nombre de prison est nécessaire.

Que le Directeur Parlementaire du Budget Kevin Page prévoit que nous aurons besoin de  13 prisons fédérales de plus pour contenir 4000 délinquants supplémentaires et que les contribuables au niveau fédéral et provincial devront payer $5 billion de plus dans les cinq prochaines années. Il estime que le coût total des corrections fédérales et provinciales qui est maintenant $4.4 billion augmentera à $9.5 billions aux années fiscales 2015-2016 (Rapport sur « Besoin de financement et impact de la Loi sur l’adéquation de la peine et du crime sur le système correctionnel au Canada » 22.06.2010).

Que malgré la baisse du taux de criminalité en général, le taux des jeunes femmes tuées au Canada est en hausse. Les filles représentent 79% des victimes d’agression sexuelle d’origine familiale (Statistiques Canada 2004). Les femmes autochtones sont tuées et disparaissent à un taux alarmant (Sisters in Spirit ont listé 582 femmes autochtones disparues ou assassinées, mais ce nombre pourrait être plus haut selon Laura Stone, Service de Nouvelles CanWest Avril 2010).

Que des jeunes femmes vulnérables sont forcées dans l’industrie du sexe et utilisées dans le commerce international des humains.  Les hommes sont rarement poursuivis en justice ou condamnés pour exploitation sexuelle.

Qu’il y a des cas au Canada où femmes et filles sont forcées à se marier malgré leur volonté et parfois assassinées par un mâle de la famille si elles sont perçues comme désobéissant ou déshonorant leur familles.  Ces actions avec les cas « d’excisions » et de « sélections du genre » soulèvent des inquiétudes  sur la responsabilité du Canada à protéger les droits de la femme, particulièrement celles qui vivent dans des cultures patriarcales. 




7a. Nous voulons la rétention du registre des armes d’épaule.

SAVIEZ-VOUS?


Que les victimes principales des fusils sont les femmes et enfants impliqués dans des accidents ou violence à la maison (Statistiques Canada 2009). Le registre des armes d’épaule, comme l’enregistrement des automobiles, permet à la police de tracer le propriétaire en cas de dommage ou blessure. La rétention des armes d’épaules est supportée par l’Association Canadienne des Chefs de Police, la Gendarmerie Royale du Canada, l’Association Canadienne des médecins d’urgence, les pédiatres, les auxiliaires médicaux, les infirmiers/infirmières et les groupes de victimes.

Que l’Enregistrement d’armes à feu rapporte que la police fait plus de 13,000 demandes d’information par semaine et 92% des policiers ont confirmé qu’ils utilisaient le registre (Enregistrement d’armes á feu Novembre 2009).
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